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  • Le Griffon

    Créature avec un corps de félin, une tête, des serres et des ailes d'aigle avec des oreilles de cheval. On peut en voir un au milieu du Gonfanon sur le blason non-officiel du Département du Puy-de-Dôme et sur des objets de l'Antiquité Celtique comme de fourreaux d'épées.

    Cet animal peut être, à l'instar du Dragon, le gardien de l'Arbre de Vie, d'un sanctuaire ou d'un trésor qu'il défend farouchement comme par exemple les mines d'or d'Apollon, en Hyperborée. Dans la mythologie Grecque il est associé à plusieurs Dieux et héros. Ils peuvent être des montures et affronter d'autres animaux ou peuples fantastiques.
    Le Griffon est à la fois courageux, fort, rusé et vigilant. Il associe les qualités du Lion et de l'Aigle en même temps.

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  • Lug, Mercure Dumias

    Le Dieu Lug, Mercure Dumias : parfois Lugh, Lugus, Lleu. C'est certainement l'un des Dieux les plus importants de l'Univers Celtique. Dans la mythologie Irlandaise il est le Roi des Dieux, prenant la suite de Nuada. Il connaît la magie, l'astronomie, les sciences, la guerre, tous les arts, tous les métiers. On peut en déduire que c'est le fameux Mercure Gaulois que César décrit comme le Dieu le plus vénéré des Celtes. D'après lui, c'est le protecteur des commerçants, des voyageurs, des artisans, inventeur de tous les arts et métiers, bien qu'il le réduise quasiment à sa fonction commerciale et technique, omettant volontairement son côté guerrier stratège qui assure la victoire. En Auvergne, il est Arvernorix, Roi des Arvernes.

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  • Généralités sur la Gastronomie Auvergnate

    Ce n'est pas un sujet très épique, mais comment parler de culture locale sans évoquer l'alimentation ?

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    La gastronomie traditionnelle Auvergnate confirme un peu les idées reçues d’une province originellement très rurale (mais laquelle ne l’a pas été ?) et qui en plus supporte un climat rude du fait de son paysage montagneux. Le chapitre va englober un peu toute la région ce qui est en fait un peu erroné dans le sens où chaque département et même certaines villes a ses spécialités propres. Dans les grandes lignes on va retrouver une alimentation proche de ce qu’elle était à l'Âge du Bronze avec beaucoup de légumes, légumineuses, céréales bouillies ou en pain, produits animaux pour la cuisson comme le beurre, le saindoux ou la graisse de palmipèdes, produits laitiers, quelques huiles végétales surtout crues, un peu de charcuterie et de poisson, la viande fraîche était plutôt pour les grandes occasions car coûteuse et pas forcément quotidienne selon les époques. A part la consommation de lait qui ne date que de l'Age du Bronze, car les peuples pré-Indo-Européens ne digéraient pas le lactose et donc ne faisaient quasiment que du fromage avec, l’introduction de la vigne et l’arboriculture après la conquête Romaine, le blé noir ou sarrasin après les Croisades, la patate, le tournesol, le maïs et divers haricots après la découverte des Amériques, l'extraction du sucre de la betterave sucrière, puis l’industrialisation actuelle amenant à l’abondance de nourriture que l’on connaît, il n’y a pas de réels bouleversements de la façon de manger en Auvergne depuis les débuts de l’agriculture. Avant, du temps des chasseurs-cueilleurs, c'était évidemment une toute autre affaire !

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  • Les Lutins, les Lares

    Les Lutins : ce sont de petits êtres d'apparence humanoïde. Doués de magie, ils vivent à l'abri des regards mais ont une réelle influence sur la propreté de la maison, du domaine, le bien-être des animaux domestiques ou l'importance des récoltes. C'est pour cela qu'il est préférable de s'attirer leurs faveurs plutôt que leur fureur. En effet, ils ont le pouvoir de donner de bonnes moissons ou à contrario d'empêcher les plantes de pousser, de rendre fou le bétail ou de l'apaiser, de saccager le logis ou de le maintenir, et autres. On les retrouve partout en France et dans certains pays limitrophes ainsi que chez les Blancs d'Amérique du Nord. 


    lutin_saintchristophe.pngEn échange de leur travail bénéfique ils ne demandent que de la nourriture comme du lait ou de la bouillie. A l'inverse, si on leur fait offense, ou qu'ils se sentent mal considérés, ils commencent à semer la pagaille, si on veut les chasser on place un bol de cendres, de graines ou de pois sur le chemin du Lutin, dans l'espoir qu'il le renverse au passage. Il est donc obligé de tout ramasser avant le chant du coq à l'aube, dans le cas contraire il doit quitter la maison à jamais.

    Ils sont probablement la version folklorique des anciens Dieux mineurs domestiques, Lares ou Génies du foyer si chers aux Celtes et aux Italiques, dont le culte changea avec l'arrivée du Christianisme et se transforma au fil des siècles en croyance populaire puis en mythe. Dans l'Antiquité, un petit autel avec des offrandes en nourriture leur était dédié dans la maison.

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  • Les Dracs

    Dans certaines mythologies, les Dracs sont des Démons aquatiques, ressemblant généralement à des dragons, que l'on retrouve en Auvergne, en Occitanie, en Franche-Comté et en Catalogne. Drac vient du latin «draco/draconis», comme le mot « dragon ».
    Selon les lieux les Dracs peuvent avoir d'autres formes.

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    Dans les contes Auvergnats, il s'agit d'un Dragon infernal ou aquatique, d'un Diablotin ou d'un Lutin maléfique, mais il peut se changer en humain ou en animal pour tromper son monde. Le Diable l'a chassé des Enfers pour les mauvais tours qu'il jouait ici-bas. C'est un farceur qui ne pense pas forcément à mal, mais ses plaisanteries amènent parfois à la disparition voire à la mort des gens qu'il berne. Il se change en animal ou en cavalier afin de perdre les humains dans les bois ou les montagnes, ou alors il vole un canasson l'espace d'une nuit pour le chevaucher jusqu'à l'épuisement, ou il lie plusieurs bêtes de somme ensembles, et encore bien d'autres désagréments qui embêtent les paysans.
    La technique pour s'en débarrasser est la même que pour les Lutins, il faut placer un récipient plein (de graines de lin, de pois...) sur son passage (le bord de la fenêtre ou derrière la porte par exemple). S'il les renverse, il va toutes les ramasser une par une, parce qu'il adore compter. Mais il ne supporte pas la lumière du Soleil, s'il se retrouve supris par celle-ci il ne reviendra plus dans cette maison. A l'inverse, s'il se rend compte du stratagème sans tomber dedans, afin de se venger il dérobe tous les draps de la demeure pour les tremper dans la fontaine froide avant de les remettre en place, mouillés, surtout l'hiver pour être sûr que ça ne sèchera pas.

    Article lié : Naissance de l'Auvergne

     

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