Cette tour carrée située dans le bourg de Cournon d'Auvergne date du XIIIème Siècle, en partie construite avec de la pierre de lave. Un "quinquet" (lampe à huile) servait à éclairer l'entrée. Il s'agissait initialement de la porte qui permettait d'accéder au cimetière local et à l'Eglise Saint-Martin, alors entourés par un puissant mur d'enceinte. C'était la forteresse du Seigneur Evêque qui gouvernait le village de l'époque.
Elle sera nommée Tour de l'Horloge à partir du XVIIIème Siècle quand une horloge y sera effectivement montée. Elle servira jusqu'en 1868, date à laquelle une autre horloge placée sur le clocher de l'Eglise Saint-Martin reprendra sa fonction.
Au XIXème Siècle, la tour était le lieu de rendez-vous des ouvriers à la recherche de travail, les patrons ayant besoin de journaliers venaient les recruter sur place. La quinquet restera en service jusqu'à ce que l'éclairage électrique soit installé à Cournon d'Auvergne, en 1911, néanmoins son support est toujours visible.
On peut toujours emprunter le passage de cette tour pour accéder à l'Eglise.
Blanche, dans le Puy-de-Dôme. C'est une construction qui commémore la victoire des Arvernes de Vercingétorix et leurs alliés Gaulois sur les troupes Romaines dirigées par Jules César qui attaquait la région en 52 avant Jésus-Christ. De son emplacement, on domine largement la Plaine de la Limagne.
Un Concile s'est tenu en 590 entre 3 Evêques venus respectivement d'Auvergne, du Gévaudan et du Rouergue, évènement rapporté par Saint-Grégoire de Tours. Il a eu lieu dans l'Aubrac, qui se situe à la jonction des 3 Diocèses. D'après la légende, les Prélats ainsi réunis devaient résoudre les problèmes conjugaux du Seigneur Eulalius et de Dame Tétradia qui mettaient littéralement toute la région à feu et à sang. Selon un autre récit, ce serait peut-être les mêmes qui inventèrent l'Aligot. 