Les Dracs

Dans certaines mythologies, les Dracs sont des Démons aquatiques, ressemblant généralement à des dragons, que l'on retrouve en Auvergne, en Occitanie, en Franche-Comté et en Catalogne. Drac vient du latin «draco/draconis», comme le mot « dragon ».
Selon les lieux les Dracs peuvent avoir d'autres formes.

Dans les contes Auvergnats, il s'agit d'un Dragon infernal ou aquatique, d'un Diablotin ou d'un Lutin maléfique, mais il peut se changer en humain ou en animal pour tromper son monde. Le Diable l'a chassé des Enfers pour les mauvais tours qu'il jouait ici-bas. C'est un farceur qui ne pense pas forcément à mal, mais ses plaisanteries amènent parfois à la disparition voire à la mort des gens qu'il berne. Il se change en animal ou en cavalier afin de perdre les humains dans les bois ou les montagnes, ou alors il vole un canasson l'espace d'une nuit pour le chevaucher jusqu'à l'épuisement, ou il lie plusieurs bêtes de somme ensembles, et encore bien d'autres désagréments qui embêtent les paysans.
La technique pour s'en débarrasser est la même que pour les Lutins, il faut placer un récipient plein (de graines de lin, de pois...) sur son passage (le bord de la fenêtre ou derrière la porte par exemple). S'il les renverse, il va toutes les ramasser une par une, parce qu'il adore compter. Mais il ne supporte pas la lumière du Soleil, s'il se retrouve supris par celle-ci il ne reviendra plus dans cette maison. A l'inverse, s'il se rend compte du stratagème sans tomber dedans, afin de se venger il dérobe tous les draps de la demeure pour les tremper dans la fontaine froide avant de les remettre en place, mouillés, surtout l'hiver pour être sûr que ça ne sèchera pas.

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Fades, Fées

Les Fades : c'est le nom local des Fées, qui ne sont pas nécessairement de petits êtres ailés, elles peuvent être de taille humaine voire plus grandes. Il s'agit souvent de femmes, mais pas obligatoirement. Parfois, ce sont des Déesses des anciennes religions qui ont survécues sous cette forme dans le Folklore après la Christianisation.
Elles peuvent être bénéfiques ou maléfiques, certaines même travaillant pour le Diable en personne, mais souvent dans ce cas précis la Fée a des attributs très similaires à ceux de la Sorcière. Elles peuvent bénir ou maudir le destin des nouveaux-nés, changer des personnes en créatures monstrueuses, ou envoûter un homme dont elles sont éprises, gare à celui-ci s'il résiste à leurs charmes ! On pense trouver des traces de leur présence près des sources ou des fontaines, par exemple sur les roches des thermes dans les alentours de la Bourboule.
L'Auvergne est protégée par la Grande Fade. Dans des temps reculée, la région était couverte de volcans durant des siècles, jusqu'à ce que vint la Fée des Eaux, qui les transforma en lacs et en sources pour la rendre habitable.

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Sylphes

Les Sylphes : originaires de la mythologie Celtique, génies et élémentaires de l'air d'apparence humaine, symbolisant la beauté et l'élévation spirituelle. En effet ils sont amateurs de science et apportent une grande importance à la connaissance et à la sagesse, méprisant les ignorants et les imbéciles. Se rapprochent un peu des Elfes de la mythologie Germanique ou des Anges de la mythologie Perse et Chrétienne.

 

Vouivre, Wyvern

Les Vouivres : ou Wyverns en Germanique. Il s'agit d'une espèce de Dragon mais n'ayant que deux pattes arrières ou parfois simplement d'un serpent volant. Elle est liée à l'eau, on l'a vu dans le département de l'Allier laver ses ailes dans la fontaine de Beaulon. Elle porte une pierre précieuse ou escarboucle sur son front. Elle est également la gardienne de nombreux trésors, ce qui pousse de nombreux aventuriers à tenter de l'abattre.

L'Anguipède

L'Anguipède est une créature de la mythologie Gauloise dont le corps d'apparence humanoïde se termine en queue de serpent ou de poisson. Une statue Gallo-Romaine d'un cavalier Divin écrasant un Anguipède sous les sabots de sa monture est visible à Nescher, dans le Puy-de-Dôme. Il pourrait s'agir de Taranis ou d'un autre Dieu guerrier. La représentation rappelle étrangement Thor terrassant Jormundr, Zeus le Typhon, Indra contre Vritra ou Saint-Georges le Dragon.

Il s'agit d'une allégorie qui est très claire dans les textes sacrés de l'Inde Védique, le Dragon représentant les forces maléfiques qui empiètent sur le Cycle des Saisons et l'empêchent de se réaliser en provoquant soit la sécheresse, soit le gel en retenant l'eau nécessaire à la Nature à l'Agriculture. Le Dieu de la Foudre le terrasse afin de libérer la pluie et ainsi rétablir la bonne marche du Cosmos.

Ces statues se trouvaient généralement près de lieux de cultes liés à l'eau ou de thermes.

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