Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paganisme

  • Au mois de Mai ne se marient que les Anes

    anes.JPG

    Au mois de Mai, ne se marient que les Anes.

    C'est un proverbe Auvergnat mais qui doit certainement avoir des équivalents dans les régions limitrophes. Il est courant dans les pays Catholiques d'entendre qu'il ne faudrait pas se marier au mois de Mai puisqu'il est dédié à la Sainte Vierge, symboliquement cela peut s'entendre que ce ne soit pas très propice aux unions.

    Mais apparemment durant la période païenne de la Rome Antique ce n'était pas non plus un moment adéquat pour les noces, au moins entre le 9 et le 14 du mois où se déroulait les Lemuria, la fête des revenants, dont le symbolisme peut-être rapproché d'Halloween. Est-ce que les Arvernes auraient pu être influencés par ces croyances durant la période Gallo-Romaine? Encore que chez les Celtes aussi, Mai avait son lot de célébrations telles que Beltaine pendant lesquelles on pouvait rencontrer divers esprits et créatures. Paradoxalement, pour la plupart des cultures y compris Européennes, c'est aussi le moment de la renaissance de la nature, de la végétation.

    Alors, quel rapport avec les ânes? Est-ce que cela sous-entend que les futurs mariés qui ne respectent pas ces interdits religieux sont des andouilles? Possible, cela dit dans le centre de la France on disait que Mai était la période des amours pour les ânes (on parle bien là des animaux), et qu'un enfant (humain cette fois-ci)  conçu durant ce même laps temps risquait de naître idiot, simplet.

    Voilà donc les pistes de réflexion de l'origine de ce proverbe Auvergnat. Si vous en avez de meilleures, n'hésitez pas à les exposer en commentaire!

     

    Lien 0 Commentaires Imprimer
  • Le Nemeton de la Source des Roches

    La Source des Roches de Chamalières, près de Clermont-Ferrand, est un ancien Nemeton, donc un Sanctuaire Celtique, qui sera toujours utilisé pendant l'Occupation Romaine mais abandonné peu à peu bien avant la Christianisation des Arvernes. Il a été découvert en 1968 lors de la construction d'une résidence près du site. Des fouilles et des analyses ont été effectuées sur place pour en savoir plus, mais la source se trouve dans un jardin privé, elle n'est donc pas accessible au public. C'est le propriétaire qui a décidé de la dégager en 1992 et de faire des aménagements afin de lui donner une 2de vie. Les objets trouvés sont exposés au Musée Bargoin de Clermont.

    source_roches.jpg

    Lire la suite

    Lien 0 Commentaires Imprimer
  • Druidisme Antique

    Le Druidisme est le nom que l'on donne à la religion que pratiquaient la plupart des Celtes de Gaule, de Bretagne, d'Irlande et probablement d'ailleurs, avant la Romanisation et la Christianisation de leurs sociétés. C'est une forme de Paganisme dirigé par un puissant Clergé à la tête duquel se trouvaient les Druides ou "Très Savants". Nous savons peu de choses sur le Drudisime authentique, le peu de sources connues sont les témoignages de peuples voisins parfois hostiles, la Mythologie Celtique Médiévale etdruide_piece_diviciac.jpg l'Archéologie. Aussi, des traces de ce culte semblent subsister dans la pratique Gallo-Romaine et certaines festivités populaires Catholiques, mais tout cela ne suffit pas à avoir une vision fiable et on reste dans le flou. Les Druides connaissaient les Pythagoriciens, il est même très probable que des échanges philosophiques, religieux et scientifiques aient eu lieux entre ces 2 courants.

    Si vous ne l'avez pas encore lu, voyez l'article précédent : Les Druides Gaulois

    Lire la suite

    Lien 3 Commentaires Imprimer
  • Les Druides Gaulois

    druide_gu.jpgLes Druides étaient les représentants de la Classe Sacerdotale chez les peuples Celtes. Ils étaient les intermédiaires entres les Hommes et les Dieux, mais aussi les gardiens du Savoir. En effet, ils étaient tenus de connaître la religion, la philosophie, l'histoire, les sciences, les arts, la généalogie de la Tribu, et bien d'autres choses. Nous avons malheureusement peu d'informations sur les Druides Gaulois de l'Antiquité d'un point de vue historique, la majeure partie des données sur le Druidisme viennent de témoignages de contemporains étrangers et de la Mythologie Irlandaise Médiévale.

    Cette page se concentre sur les Druides dans la Société Celtique, si vous voulez passer directement à leur pratique religieuse voyez ici : Pratique Religieuse du Druidisme

    Lire la suite

    Lien 2 Commentaires Imprimer
  • Le Sanctuaire des Veyrines

    Le site archéologique du Sanctuaire des Veyrines se trouve près de Landeyrat et d'Allanches dans le Cézallier (Cantal) sur l'ancien territoire des Arvernes. Il s'agit de l'emplacement d'un Fanum, donc un Temple Gallo-Romain, daté du IIème Siècle environ. Il n'en reste malheureusement plus que des traces.

    archéologie,arvernes,antiquité,paganisme
    Carte extraite de : Maxime Calbris. Le peuplement du Nord-Est cantalien à l’époque romaine. Recherches anciennes et

    nouvelles opérations archéologiques. Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac: Société des lettres sciences
    et arts ”La Haute-Auvergne”, 2018, La recherche archéologique dans le Cantal, 80 (1). ￿hal-02093830

    Le Sanctuaire possèdait une Péribole (enclos délimitant un espèce sacré, pouvant être composé d'arbres, de fossés ou de statues) de 50m de côté, renfermant le Fanum avec une Cella (la pièce réservée à la statue d'une Divinité) faisant 9m de côté elle-même encadrée par une Gallerie (parcourt servant à circuler autour de la Cella) de 15m de côté. En face de la Cella, on remarque les traces d'un autre bâtiment presque similaire faisant 8x12m avec également une Gallerie d'environ 16x15m, comme si le Fanum avait 2 Cellae ou qu'il s'agissait de 2 Fana proches délimités par la même Péribole.

    La proximité avec le cours d'eau dont fait partie la Cascade des Veyrines laisse songer que le Sanctuaire était dédié à un Culte de l'Eau, bien que rien ne permette de le confirmer.

    Mais au-delà de ce bâtiment on trouve des indices d'activités humaines sur une surface comprise entre 7 et 14 hectares et faisant  environ 650m de long. Le Lieu de Culte devait donc se trouver au sein d'une petite agglomération, aussi il y avait d'autres structures dont certaines longeaient le ruisseau quasiment jusqu'à la cascade. Sur place ont été retrouvés des fragments d'amphores, de poteries, des miroirs, des statuettes et des lampes à huiles. Le site devait être protégé par une enceinte, car on trouve les traces d'un mur long de 160 mètres au moins.

    Articles liés : Cascade des Veyrines - Arvernes Gallo-Romains

    Lien 0 Commentaires Imprimer