Marc-Jean Achart-Lavort est né le 31 Mars 1755 à Neschers en Basse-Auvergne (Puy-de-Dôme). Issu d'une famille de la Bourgeoisie locale, il est le fils d'Antoine Achart-Lavort et de Damoiselle Antoinette Taillardat.
Il part d'Auvergne faire ses études à l'Abbaye de Châtrices en 1777, puis à l'Abbaye Saint-Barthélémy de Noyon en 1778. Il nommé Diacre la même année, puis est ordonné Prêtre en 1780. Il devient alors le Curé de Saint-Antonin, ensuite en 1781 celui de Saint-Laon de Thouars. Il revient plus tard en Auvergne car il est nommé Prêtre à la commune de la Roche-Noire (Basse-Auvergne).
Puis arrive la Révolution Française.
Le nouveau Gouvernement met en place la Constitution Civile du Clergé durant l'année 1790, qui réorganise complètement l'Eglise de France et la soumet au pouvoir civil. Mais devant la résistance d'une bonne partie des Prêtres, prêter serment à la Constitution devient obligatoire. Alors en 1791 le Pape Pie VI condamne fermement ce texte qu'il considère sacrilège, ce qui provoque une scission entre les Clercs favorables à la Révolution et ceux qui restent fidèles à Rome. On parle de Prêtres Constitutionnels ou Jureurs face aux Prêtres Insermentés ou Réfractaires. Comme beaucoup de Catholiques, Marc-Jean considère que renier l'autorité de Rome pour se mettre au service des Laïcs de l'Etat Révolutionnaire serait un péché envers la Vraie Foie. Il refuse donc de prêter allégeance, ce qui le met hors-la-loi aux yeux de l'Assemblée Constituante. Il est alors désigné comme Prêtre Réfractaire à la Constitution et comme Fanatique.
Il est arrêté et le 1er Août 1798 on l'embarque de force avec d'autres Contre-Révolutionnaires sur le bateau nommé La Bayonnaise qui les conduit en Guyanne. Le 6 Octobre, il débarque à Cayenne pour être emmené au bagne. Quelques temps plus tard, il est transféré à Sinnamary où il meurt de la Peste le 3 Décembre 1798 à l'âge de 43 ans.
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