Triangle de la Burle est le nom qui est donné par le Journaliste Jean Peyrard à une zone comprise entre le Massif du Pilat, le Puy-en-Velay et le Mont Mézenc. Burle est le nom que l'on donne au vent glacial qui souffle sur le Massif Central et ses environs. Depuis 1943 de nombreux accidents d'avions ont eu lieu dans ce coin et ses alentours, dont plusieurs mortels et certains toujours inexpliqués. D'ailleurs les corps et les appareils n'ont pas toujours été retrouvés, comme s'ils avaient disparus. Des personnages de premier plan y ont péris, comme Kathleen Kennedy, soeur de JFK, les têtes pensantes du programme nucléaire Français des années 1960-1970 ou un Président du Club de Football de Birmingham.
Il s'agit à la fois d'Histoire, puisque tout ceci est attesté, mais aussi de Légende, car le manque d'explications rationnelles sur les évènements amène aux conclusions les plus étranges.
Le 1er cas recensé est un bombardier Britannique le 3 Novembre 1943 venu parachuter de l'armement pour la Résistance Française, au dessus de Marcols-les-Eaux. L'avion s'écrase en pleine nuit dans le rocher de Bourboulas. D'après le seul survivant qui était le Mitrailleur de Queue, l'appareil se serait subitement retrouvé pris dans un effrayant orage. La température à l'intérieur est passée de glacial à très chaude et les commandes ont cessées de fonctionner. Selon les témoins au sol, des sphères de lumières entouraient le véhicule avant le drame.
En 1948 un avion de tourisme est foudroyé en plein vol à Saint-Bauzille, parmi les passagers se trouvait Kathleen Kennedy. C'est le début de la Malédiction des Kennedy.
En 1971, un bimoteur, le Nord 262, avec à son bord des militaires d'importance ainsi que des responsables du Commisariat à l'Energie Atomique. Il s'écrase au lieu-dit des Herbertes. Ce jour-là il y avait beaucoup de neige et de brouillard, à cause de ça le pilote dit à la tour de contrôle qu'il est obligé de dévier sa trajectoire, mais l'appareil disparait des radars peu de temps après. Il sera retrouvé écrasé dans un rocher, mais pas les documents classés Secret Défense qui s'y trouvaient. Pourtant on a bien retrouvé les 21 passagers officiels, et même un 22ème, inconnu et jamais identifié ! Ce dernier ne sera pas enterré à la Chapelle Ardente de l'Hôtel de Ville de Privas avec les 21 autres. Officiellement l'accident est dût au mauvais temps, mais toutes les théories ont été émises, y compris les plus bizarres : le 22ème passager serait un terroriste, un espion, voire un extraterrestre ! D'autant que les locaux auraient vu passer une soucoupe volante ce jour-là ! On peut aussi très bien imaginer que nous ne sommes pas tenus de connaître l'identité de tous les passagers d'un vol militaire secret, sans chercher d'hypothèses farfelues.
En recherchant on peut trouver beaucoup d'autres anecdotes étranges avec des lumières, de la foudre, des avions en feu, des appareils qui se percutent de front, des OVNIs, des carcasses et des corps qu'on ne retrouve jamais, la perte de signaux électroniques, radios ou GPS... Qu'en est-il des raisons ?
Pour commencer, les zones montagneuses soumises au mauvais temps chronique sont de toutes façons dangereuses pour le vol, à cela il faudrait rajouter le magnétisme particulier de la zone avec ses sols volcaniques et sa Burle. Tout ceci affecte la visibilité et le fonctionnement des commandes et suffit à expliquer le gros des accidents, mais pas les disparitions ni nécessairement les lumières et autres étrangetés.
Malheureusement pour la suite on rentre plutôt dans le domaine du Paranormal et de la croyance de chacun. Ici, pas de cours sur les soucoupes volantes et autres OVNIs ou les Extraterrestres, à cause du manque de connaissances sur ces thèmes.
Par contre il existe une légende locale qui n'est pas plus rationnelle, mais qui rajoute bien au côté mystérieux de la chose. Dans l'Antiquité, des expéditions de Celtes dont des Bituriges (ancêtres des Berrichons et d'une part des Bourbonnais actuels) sont parties de Gaule pour piller la Grèce. Dans leur périple, ces Gaulois s'empareront de l'or du Temple d'Apollon à Delphes mais seront maudits en retour. Une partie des ces richesses aurait été ramenée à Toulouse, une autre dans les Cévennes. Sauf que ce trésor apporta de grands malheurs et les Druides décidèrent de l'enterrer dans le Mont Mézenc pour s'en préserver, et les avions le survolant seraient à leur tour frappés par sa malédiction.
Articles liés : Or Maudit de Delphes