Néris les Bains est une ville thermale à l'Ouest du département de l'Allier, en Auvergne.
Elle est occupée depuis au moins l'Antiquité Celtique où elle se nommait Neriomagos, en hommage à Nérios, Dieu local des sources thermales.
Sauf qu'à l'époque Neriomagos n'était pas en territoire Arverne, mais en zone Biturige, donc chez les ancêtres des Berrichons actuels. Encore que la ville n'est pas loin de la frontière territoriale entre les deux Tribus, ce qui facilite le commerce. En effet, c'était déjà une cité prospère, située entre plusieurs axes de communication. Elle se présentait sous la forme d'un Oppidum, donc une place forte surélevée.
Le culte des eaux chaudes est important pour les Peuples Antiques et certainement ceux de la Préhistoire. Le Thermalisme est associé à la purification et la guérison, même aujourd'hui où la médecine moderne prescrit parfois des cures thermales. Les principaux Dieux vénérés pour ce Culte en Gaule étaient Borvo et sa parèdre Damona, évidemment liés à l'Eau, mais les Latins les assimilaient à Apollon à cause de sa fonction de guérisseur.
Lors de la conquête Romaine, le nom du Dieu est latinisé en Nérius et la ville est renommée Aquae Nerii, les Eaux de Nérius. Durant la période Gallo-Romaine, on profite des eaux thermales de Nérios pour construire des bains mais aussi des temples religieux avec statues de divinités, des villas et un théâtre pour les habitants, les gens de passage et les légionnaires en garnison sur place. Deux aqueducs sont construits pour acheminer de l'eau potable. Aquae Nerii devient de fait une station thermale.
La ville est détruite plusieurs fois par les Germains au IIIème et IVème Siècles, après quoi elle ne servira plus que de carrière de pierres aux Mérovingiens. Pourtant la cité se repeuple à chaque fois, et sera évangélisée au VIème Siècle par Saint-Patrocle qui, conscient de l'origine religieuse Païenne de la Cité, s'empresse d'y faire construire un couvent et une basilique, à l'emplacement de l'Eglise Romane actuelle datée du XIème Siècle. La ville sera annexée par la Seigneurie de Bourbon par Archambault III de Bourbon, dit le Jeune.
Bien que les Bains de Néris soient réputés tout au long de 
leur histoire, ils connaissent un véritable essor au XIXème Siècle avec la construction d'hôtels, d'un théâtre et d'un casino. La ville et ses thermes attirent des gens célèbres et puissants. Elle pourra investir et continuer et de croître pour devenir la magnifique agglomération que l'on connaît aujourd'hui.
Durant la Première Guerre Mondiale, Néris-les-Bains devient une Ville-Hôpital : on y soigne les blessés du front.
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