La IIIème République a mené une politique agressive pour éradiquer les langues provinciales qu'elles soient Romanes, Celtiques, Basques ou Germaniques, afin qu'il ne reste plus que le Français officiel sur son territoire. Pour cela, elle a ridiculisé ces parlers et humilié leurs locuteurs, notamment à l'école où les méthodes étaient assez violentes contre les enfants. Le but recherché et atteint était que les futures générations n'osent plus parler les "Patois" qui étaient à la fois un frein la centralisation du pouvoir et au formatage à la nouvelle identité nationale du citoyen de la République une et indivisible.
Les Occitans appellent ce processus la Vergonha (prononcé [veʀˈɡuɲɔ] / "Vèrgougno" chez nous) qui siginifie "La Honte".