Les Celtes Arvernes (08/09/2020)

antiquité,celtesL'Auvergne doit son nom aux Arvernes, une peuplade Celtique l'ayant habitée durant l'Antiquité. Comme beaucoup d'autres Celtes, ils ont laissés peu de traces écrites et sont donc connus en partie via les textes Grecs ou Romains de la même période qui étaient extrêmement subjectifs, mais aussi grâce à l'archéologie.

Le Peuple Arverne est attesté dès VIIème siècle avant J-C, et feront partie des peuples les plus puissants de la Gaule, avec leurs rivaux les Eduens. Le célèbre Vercingétorix était leur Roi.

L'Antiquité Celtique
 
latene.pngLa Civilisation Celtique à proprement parlé apparaîtrait aux alentours du premier âge du fer en Europe Centrale, vers 800 avant Jésus-Christ, que l'on nomme aussi la culture de Hallstatt en référence à un village Autrichien où se situe un important site archéologique de cette période. Elle marque le passage de l'âge du bronze à celui du fer, donc d'importants progrès en métallurgie qui vont influencer la vie économique et sociale de l'époque comme par exemple l'avènement d'une Aristocratie nouvelle et un important développement du commerce. A savoir aussi que parmi les ressources principales du pays (et d'autres endroits de l'aire et l'ère Celtique) on trouve le sel dont les mines regorgent, à une époque où c'est le seul moyen de conserver les denrées périssables. Cette civilisation va s'étendre en Europe Occidentale, îles Britanniques comprises, ainsi qu'en Europe Orientale et même jusqu'en Anatolie, son apogée si situant aux alentours de -450 et ne s'achevant qu'à la fin des conquêtes Romaines et Germaniques de ces territoires vers l'an -25. On parle du second âge du fer ou période de la Tène ou Laténienne, du nom d'un site archéologique à Marin-Epagnier en Suisse cette fois-ci.
 
Territoire
 
Les Arvernes sont attestés dès le VIIème siècle avant Jésus-Christ, et représentent l'un des peuples les plus puissants du centre des Gaules. Étymologiquement Arverne signifierait 'ceux qui sont supérieurs' (dans le sens 'sur les hauteurs', au-dessus en terme d'altitude ou bien 'supérieurs à la guerre' selon les traductions) ou 'pays des Aulnes'. Ils entretiennent une certaine hégémonie sur la région, avec un vaste réseau d'alliances, de clients et de vassaux. Leur territoire recouvrait l'actuel Puy-de-Dôme, le Cantal, presque toute la moitié Est de l'Allier ainsi qu'une petite partie Ouest de la Haute-Loire, le reste de ce département étant au peuple Vellave, mais faisant partie de la Confédération Arverne qui comprend aussi les Gabales (Lozère), les Lémovices (Limousin), les Cadurques (Quercy), les Helviens (Ardèche), les Ségusiaves (Forez), les Carnutes (Beauce), les Bituriges (Berry) et les Rutènes (Tarn et Aveyron). Leur capitale était Corent à l'époque du Roi Luern, puis après -121 avant Jésus-Christ elle fut déplacée à Gergovie, qui sont des oppidums, nom donné aux forteresses Celtiques perchées sur les hauteurs, ce qui est pratique tant pour la surveillance des alentours que pour la défense des populations. Il en existe d'autres localisés à Cusset, Bègues et Gondole.
La population Arverne de l'Antiquité serait estimée entre 300 000 et 500 000 personnes.
 
Apparence
 
Ils étaient évidemment de type Europoïde/Occidental, mais comme partout les couleurs de yeux et de cheveux étaient variables. On classait ceux du centre de la France comme Alpins ou Celtes Alpins, c'est à dire Caucasiens de taille moyenne, au visage large sur une tête ronde, aux cheveux généralement bruns ou châtains, aux yeux noisettes, bruns, gris ou bleus. Mais la légende du Gaulois blond vient du fait que déjà à l'époque beaucoup se décoloraient les cheveux à l'eau de chaux. La taille moyenne était approximativement d'1,69 mètre pour les hommes et 1,59 mètre pour les femmes. Les sépultures ont parfois révélés dans le cas des Guerriers Nobles des hommes de haute stature, pouvant dépasser 1,80 mètre.
 
Les hommes se rasaient souvent la barbe, et on les imagine toujours aujourd'hui avec une grosse moustache, des représentations de l'époque nous les montre parfois avec, parfois sans, il n'y a pas de règle. Les cheveux n'étaient pas très longs.
Ils portaient généralement une tunique et des braies (un pantalon serré aux chevilles par des liens de cuir ou de tissu), le tout serré à la taille par une ceinture soit tissée soit de cuir pouvant fermer avec une boucle de métal. On dit parfois que ces ancêtres des pantalons étaient copiés sur ceux des cavaliers Scythes.
Les femmes avaient les cheveux longs et se maquillaient les sourcils, les lèvres, les joues (déjà !). Elles portaient de longues tuniques ou peplos en guise de robe s'arrêtant aux chevilles, tenues en haut par deux fibules (ou broches), avec parfois une autre tunique plus courte et plus épaisse par dessus, le tout serré à la taille par une ceinture également.
Les vêtements sont souvent rayés ou à carreaux, de couleurs vives : verts, bleus, rouges, violets, plusieurs à la fois... Les deux portaient une saie ou cape épaisses en guise de manteaux, fermées devant par une fibule. Les chaussures sont de cuir, les sandales et bottines à lacets existent aussi. Ces habits sont chauds, robustes, pratiques pour le travail, la guerre, l'équitation, et malgré tout très élégants pour la « mode » de l'époque, donc incroyablement polyvalents.
Le port de bijoux n'est pas exclusif aux femmes, bien qu'elles en mettent certainement plus. Le torque est généralement porté par les Aristocrates et les Guerriers. Le tatouage était pratiqué, ainsi que les peintures de guerre faites avec le bleu issu de la guède ou pastel des teinturiers, qui servait aussi de planté médicinal notamment pour guérir les plaies.
 
Système Politique

Le système politique était basé sur le même modèle tri-fonctionnel que la plupart des Indo-Européens, qui est en quelques sortes l'ancêtre du système féodal médiéval ou celui des castes en Inde. En effet on peut grossièrement diviser la société en trois ordres :
-celui des Savants, regroupant juristes, religieux, bardes, médecins, etc, selon leur grade : Druides, Eubades, Gutuater (se méfier des interprétations car on a finalement très très peu d'informations claires sur ce qu'est réellement le Druidisme) ;
-celui des Soldats, qui ont la responsabilité de la défense du territoire. Les plus puissants d'entre-eux, les Aristocrates qui les dirigent, détiennent le pouvoir politique assistés par les Druides;
-celui des Producteurs ou Tiers-Etat, qui forment le gros de population qui compte les paysans, artisans, commerçants, etc.
*Hors catégorie on trouve les Esclaves, comme dans toutes les sociétés antiques. La plupart étaient des prisonniers de guerre, quelques autres des gens endettés se mettant au service de leur créancier pour racheter leurs dettes. Etaient-ils nombreux ou non ? Comment étaient-ils traités ? On manque d'informations sur le sujet.

Les Arvernes sont dirigés par une Monarchie qui impose son hégémonie sur une grosse partie du territoire des Gaules jusqu'en -121 avant JC. Le plus ancien nom nous étant parvenu est celui du Roi Luern au IIème siècle avant JC. Les Grecs le décrivent comme un Roi organisant de grands banquets et distribuant des richesses à son peuple, pour célébrer ses victoires militaires ainsi que la prospérité de son royaume afin de s'assurer le soutient et le respect de toutes les couches de la société. Son fils Bituitos lui succède. En -125 une guerre éclate dans le Sud entre les Celtes Salyens et la cité de Massilia qui était encore une colonie Grecque. Ces derniers appellent en renfort les Romains qui en profiteront pour conquérir la future Gaule Narbonnaise avec l'aide d'autres tribus. Les Celtes Allobroges proches des Alpes tentent d'arrêter leurs conquêtes et appellent d'autres peuples à la rescousse dont les Arvernes. Les Romains remportent la victoire et capturent Biuitos en -121, mettant fin à la Monarchie ainsi qu'à son hégémonie. Mais les Arvernes resteront malgré cela l'un des peuples les plus puissants des Gaules.
La Royauté est remplacée par une assemblée de magistrats issus de l'Aristocratie, dirigée par le Vergobret, qui est le magistrat suprême élu chaque année par eux, sous la surveillance des Druides. Celtill fut élu Vergobret (pas de date précise), mais sera plus tard mis à mort par les autres aristocrates dont son propre frère Gobanitio, accusé de vouloir restaurer la Monarchie à son compte. Vercingétorix, le fils de Celtill, arrivera plus tard à le venger et sera proclamé Roi, il sera le féroce adversaire de Jules César durant la tristement célèbre guerre des Gaules qui s'achèvera à Alésia en -52 avant notre ère, marquant la fin de l'indépendance Arverne et le début de la Romanisation.

Le premier noyau social est celui de la famille, dont le chef est le père mais en son absence ou à sa mort c'est la mère qui détient l'autorité familiale, la femme ayant presque autant de droits que l'homme, chose inédite pour l'époque.
Les familles au sens large du terme forment des tribus ou clans réunis en Cités, et plusieurs Cités unies par des réseaux d'alliances et/ou de clientélismes peuvent former des Confédérations. En cas de guerre, afin de sceller des alliances militaires il est de mise de payer des tributs et d'échanger des otages afin de s'assurer de la fidélité réciproque des partis.

Chaque Cité a sa forme de gouvernement propre, mais il s'agit souvent d'une Royauté ou d'un Sénat de Nobles selon les régions et les époques, encore qu'un Roi peut tout à faire être élu et se maintenir de manière démocratique.
Traditionnellement la politique est aux mains des Aristocrates descendants de chefs guerriers avec l'approbation et le conseil des Druides, car se sont eux qui protègent le peuple avec leur armée privée. Mais autour des années 100 avant J-C les terribles guerres les opposants aux Cimbres et aux Teutons déployant des armées gigantesques les ont obligés à demander à une grande partie de la plèbe de prendre les armes pour les assister, à la manière d'une conscription. Ces évènements ont eu pour conséquence la reconnaissance des soldats fraîchement engagés et donc le droit pour ceux-ci à participer à la vie politique, ils deviennent donc d'authentiques Citoyens car, comme en Grèce, est Citoyen celui qui est formé à porter les armes pour protéger le territoire. Il est dit aussi que les femmes pouvaient participer aux délibérations politiques et militaires, et peut-être aussi qu'elles avaient le droit de participer aux batailles, bien qu'il n'y ait (à ma connaissance) que la Reine Boddica en Grande-Bretagne comme exemple de femme guerrière. Des Assemblées populaires se constituent à côté des Sénats d'Aristocrates, en les concurrençant parfois, et de simples Citoyens ont la possibilité d'être élus Magistrat au même titre que les Nobles. On sait que chez les Belges et les Germains existait une forme de mobilisation par roulement : la moitié environ des hommes capables de porter les armes sont convoqués pour l'armée de la Cité, et le cas échéant partent en campagne, tandis que les autres restent sur place pour défendre le peuple contre d'éventuelles attaques, à la façon d'une milice populaire. L'année suivante, les rôles sont échangés, les uns retournent à la plèbe en tant que réservistes tandis que les autres deviennent soldats actifs. Il est probable que des systèmes plus ou moins similaires existent dans le reste de la Gaule. En tous les cas tous ces exemples expliquent le glissement progressif d'un pouvoir quasiment de caste à une forme un peu plus démocratique de citoyenneté, bien que de manière générale la politique reste aux mains des puissants.

Agriculture et Elevage

La plaine de la Limagne est la principale zone de production agricole. Elle est soumise à la déforestation pour la culture, car contrairement aux idées reçues, les Gaules possèdent de vastes exploitations et ne sont pas recouvertes de bois sauvages, les marais sont également asséchés. On dit même que durant l'Antiquité et le Moyen-Âge il y avait moins de forêts qu'à l'heure actuelle en France, d'ailleurs celles-ci sont pour la plupart des plantations (de feuillus comme d'épineux). L'agriculture est un atout majeur pour l'alimentation et le commerce, d'autant que les Celtes ont de meilleurs rendements que leurs voisins Romains. Ils furent les premiers à utiliser la charrue à soc, et se servaient de charrues à versoir, moissonneuses, engrais. La plupart des outils d'avant la mécanisation au XXème siècle et encore utilisés de nos jours existaient déjà.

On chasse très peu, et même si la pêche est pratiquée les denrées sont très majoritairement issues des cultures et de l'élevage. L'alimentation est composée entre autres de légumes (oignon, radis, céleri, chou, navet), légumineuses (fèves, lentilles, pois, haricots), mais surtout de céréales (épeautre, orge, millet) et autres plantes (ortie, pissenlit...) viandes d'élevage (mouton, porc, bovidé, chèvre, chien) de produits laitiers comme le fromage. On sale la viande et le poisson pour les conserver, il y a de fait un fort attrait pour la charcuterie.
Les animaux sont bien évidements élevés aussi pour la laine, le cuir, les cornes, le fumier, leur force de traction et autres. Le chien et le cheval servent à la guerre et parfois à la chasse, cette dernière n'étant pas une pratique courante, et contrairement à ce que pensaient nos aînés au début du XXème siècle les Celtes ne mangeaient pas (ou très peu ?) de sanglier !

On sait aussi qu'ils produisaient de la bière ou cervoise (forte et sans bulles), du cidre et de l'hydromel.

Industrie

viequotidienne_lancearverne.pngL'exploitation des mines de métaux que l'on trouve entres autres dans la région des Combrailles, de Massiac, de Pontgibaud, Labessette aussi est importante pour l'économie de la région, parce que les Celtes sont experts en métallurgie. Sont principalement utilisés l'or, l'argent, le bronze, le fer.
Outre la bijouterie ou l'outillage, les forgerons Celtes ont surtout des compétences particulières pour l'armement individuel. Ils auraient inventé la cotte de maille et furent parmi les premiers à utiliser des épées longues. Les fourreaux, casques et boucliers sont souvent ornés de motifs comme des feuilles, des entrelacs, des animaux, des svastikas, des triskels, des esses. Les javelots sont également utilisés. L'arc est connu mais visiblement peu utilisé, peut-être était-il limité à la chasse.
Ils furent les premiers à ferrer les chevaux et les roues des véhicules. Les outils sont souvent en fer : faux, faucille, bêche, burin, soc, enclume, hachette, herminette, joug, mors, poulie, tarière, scie... Beaucoup seront empruntés par les Romains après la conquête des Gaules et serviront jusqu'à la mécanisation à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.

Comme la plupart des peuples de l'Antiquité, ils affectionnent les bijoux et leur artisanat n'est pas en reste. Bien que subissant les diverses influences artistiques des peuples avec lesquels ils sont en contact, on reconnaît tout de même un art celtique commun à toute l'aire laténienne (Civilisation de la Tène). L'un des éléments les plus connus est le torque, que les aristocrates et les guerriers portent autour du cou. Il y a aussi la fibule ou broche pour tenir les capes et manteaux fermés, et bien entendu les bracelets, colliers, boucles d'oreilles, bagues, boucles de ceinture, anneaux de cheville.

Les métiers du bois qui démarrent forcément avec le bûcheron, regroupent les menuisiers pour les meubles, cercueils, etc ; les charpentiers pour les bâtiments, les palissades, les barques ; les charrons pour les chars à quatre roues pour le transport, à deux roues pour la guerre ; le tonnelier car c'est en Gaule qu'a été inventé le tonneau, plus pratique et solide que les amphores pour transporter des liquides divers, et bien meilleur pour faire vieillir le vin (quoique les historiens se demandent si les premiers tonneaux n'étaient pas fabriqués par les Rhètes ou les Etrusques, cela dit c'est bien le tonneau Gaulois que les Romains diffusent après la Guerre des Gaules); le vannier ; le tabletier pour les petits objets courants (en bois, en os, n'importe quel matériau).

Les vêtements sont faits de lin, de laine, de chanvre, parfois de cuir, rayés ou à carreaux, de couleurs vives rouge, violet, vert, voire plusieurs à la fois.

Les Arvernes battent leur propre monnaie qui circule un peu partout en Gaule et même au-delà. Elle serait inspirée des statères de Macédoine, peut-être suite au pillage du temple de Delphes par les Celtes en -279. Les premières émissions de monnaies d'or et d'argent Arvernes et Bituriges dateraient de -230. Dessus sont souvent représentés les Rois, des guerriers, des chevaux, des lyres, divers motifs comme des roues ou des esses.

Les Gaulois inventent aussi la force (ancêtre de la tondeuse à cheveux) et la moissoneuse batteuse.

Commerce

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Les produits venant de chez les Celtes y compris ceux des Arvernes sont réputés au-delà des Gaules, surtout sur les marchés à Rome, où se vendent textiles, charcuterie, bijoux, sel, poteries, peut-être des esclaves (à vérifier). Mais la cervoise n'a guère de succès auprès des Méditerranéens, qui la trouvent trop forte et peu goûteuse, à l'inverse eux vendent aux Celtes le vin à prix d'or. Des quantités stratosphériques de restes d'amphores ont été retrouvés à Gergovie et à Corent par exemple. Les débris d'amphores étaient utilisés comme pavés pour décorer les places des villes. Les familles aisées d'Aristocrates et de commerçants ont souvent du vin à leur table qu'ils aiment servir à leurs invités pour conforter leur rang social, le buvant pur, alors que beaucoup de Romains le coupaient à l'eau.

Spiritualité

On a peu de sources sur la religion des Arvernes, ou même des Gaulois en général. Les Druides interdisaient l'usage de l'écriture à des fins sacrés, privilégiant la mémoire.
Les Celtes étaient des Polythéistes, ils croyaient une multitude de Divinités Majeures et Mineures, je tâcherai de faire des notes sur les Dieux les plus importants, en essayant de trouver les spécificités de l'Auvergne, je peux déjà en citer quelques uns : Lug (voir Mercure Dumias), Toutatis, Nerios, Maponos, Epona, Taranis, Rosmerta, Borvo, Damona, Borva, Bélisaman, Bélénos, Cernunnos, Ogme, Siannus, Sianna, Vorocius, Sucellus... 

On retient généralement trois grades principaux dans la classe sacerdotale, parfois quatre, bien que les rôles ne soient pas toujours bien définis ou ne relevant pas forcément exclusivement de l'un ou l'autre. Il y a aussi parfois des subdivisions mais pas très claires. D'une région et d'une époque à l'autre peut-être certains cumulaient-ils plusieurs fonctions, se mêlant aussi de la politique. Ils sont exemptés d'impôts et de formation militaire, bien qu'ils aient le droit de participer aux guerres s'ils le désirent. Jules César disait que les Druides Gaulois se réunissaient annuellement dans la forêt des Carnutes pour débattre et échanger, parfois pour résoudre des contentieux entre peuples, mais on n'a pas de preuves formelles de ce type de réunion.

Les Druides : Dru Wid(es) le terme signifie « très savant », ou dans certaines traductions « chêne » à cause de la sacralité de l'arbre du même nom. Ils sont prêtres et assistent aux cérémonies religieuses sans forcément y officier. Ils sont également théologiens, philosophes, astronomes, mathématiciens, médecins, scientifiques au sens large, devins par les chiffres et l'observation de la Nature plutôt que par les sacrifices, et juristes. A ce titre, ils interviennent dans les affaires publiques et privées pour départager les partis et donnent leur avis sur la sentence. Même s'ils ne gouvernent pas directement, ils sont au-dessus des Aristocrates, les conseillent et les assistent. Il y a aussi des cas de Druides élus à la tête de Sénats, tels que Divicac chez les Eduens. Ils assistent à la plupart des évènements politiques. Leur condition sociale n'est pas héréditaire, en effet elle s'acquiert après un apprentissage oral qui dure vingt ans, tout doit être su de mémoire. En théorie n'importe qui peut être éduqué par un Druide, et même par cette voie en devenir un, sans distinction de classe sociale originelle. Ils enseignent l'immortalité de l'Âme, certaines sources antiques rattachent cette croyance à Pythagore qui se serait inspiré de philosophies Druidiques, Brahmaniques, Perses et autres, par extension en ont conclus que les Druides enseignaient la transmigration des âmes d'un corps à l'autre, la réincarnation en quelques sortes, mais rien ne permet de l'affirmer et aujourd'hui cela paraît peu crédible. Bien que des contacts entre le Philosophe les Druides soient très probables, le peu d'éléments de la philosophie Celtique antique qui nous soient parvenus rapportent plutôt des mondes des défunts plutôt que des réincarnations terrestres.

Les Gutuaters : ce sont des prêtres, peut-être des Grand-Prêtres, rattachés à un lieu de culte en particulier ;

Les Eubages : ce sont les prêtres sacrificateurs, ils officient aux cérémonies. Ils sont également devins, versés dans la lecture des entrailles d'animaux sacrifiés et le vol des oiseaux.

Les Bardes : ce sont les poètes et musiciens de la société Celtique, ils transmettent le savoir en vers ou en chansons au peuple comme aux nobles, ils sont satiristes ou loueurs, conteurs, généalogistes, historiens. Ils transmettent et commentent l'actualité politique, et peuvent influencer l'opinion de manière positive ou négative sur les puissants en place. On les décrit souvent avec une lyre dont ils jouent pour accompagner leurs textes. Il ne s'agit pas de prêtres qui officient pendant le culte mais ils font bien partie de la fonction spirituelle et scientifique de leur époque, un peu comme les Moines copistes du Moyen-Âge se rattachaient au Clergé.

Les Celtes se servaient de sources, d'arbres sacrés, de grottes, de sommets de montagnes pour y rendre un culte qui semble proche de la Nature, bien que l'archéologie mette au jour de plus en plus de temples où se déroulaient sacrifices, offrandes, libations, banquets communautaires, expositions de dépouilles ennemies comme des armes, de l'or ou des crânes, ainsi que celles des guerriers de la Cité avec leur monture pour les honorer d'être tombés pour la victoire.
Il semblerait qu'une partie des lieux de cultes soit ceux des populations pré-Celtiques, que les envahisseurs ont repris à leur compte en adoptant la Divinité honorée ou en y plaçant une des leurs.
Les premiers lieux de cultes étaient simplement une série de fosses creusées pour y recevoir des animaux et armes sacrifiées (épées tordues, torques sectionnés, etc), simplement délimitées par un carré tracé à même la terre servant de séparation de l'aire cultuelle. Puis avec le temps la pratique évolua en ajoutant un toit au-dessus des fosses pour les protéger des intempéries, puis des fossés comme délimitations, et de palissades de bois, avec de grands porches en tant qu'entrée, décorés d'armes et de crânes d'hommes ou de bovins.
Les animaux sacrifiés étaient retirés au bout de quelques mois quand la carcasse était suffisamment « consommée » afin de nettoyer la fosse pour la prochaine cérémonie.
Des sanctuaires mémoriels ont aussi été découverts, qui marquent la fin d'une bataille victorieuse. On consacrait un arbre, un bosquet, une hauteur proche qui serait témoins des combats en y pratiquant des sacrifices d'armes et d'animaux ainsi que des offrandes de monnaie et de bijoux, à proximité on construisait une sorte de temple où l'on enterrait les morts ennemis, accrochait les armes en faisceaux et une partie des crânes nettoyés. On exposait parfois les héros morts pour la tribu avec leurs chevaux que l'on laissait pourrir naturellement, car fut un temps où l'on croyait que pour qu'ils rejoignent le Paradis des Guerriers les corps devaient être mangés par les corbeaux ou les vautours afin qu'ils accompagnent leurs Âmes au Ciel auprès des Dieux. Ces lieux de mémoire étaient parfois volontairement laissés à l'abandon pour que le temps les efface, parfois ils étaient nettoyés et réaménagés, les archéologues ont découvert dans le Nord des Gaules des autels fabriqués avec des os d'humains et de chevaux visiblement brûlés.
La pratique des ex-voto, c'est-à-dire d'offrandes matérielles et de prières à des sources ou autres lieux de cultes en espérant la réalisation d'un voeu comme une guérison est attestée, bien qu'elle soit plus fréquente à l'époque Gallo-Romaine.

En Auvergne sur l'oppidum de Corent un gigantesque temple a été déterré, correspondant probablement au lieu où, d'après des auteurs Grecs, le Roi Luern organisait ses cérémonies et ses banquets sans fin. Des os de bovins, de chiens, de porcs, de moutons démontrent que les animaux y étaient sacrifiés aux Dieux puis consommés. Un nombre incroyable d'amphores de vin importées de Méditerranée via Massilia ont été découvertes, la plupart décolletées à l'épée. On suppose qu'il s'agit d'une forme de libation ritualisée en sacrifice, peut-être le vin évoquait-il le sang. Ce qui est certain, c'est que faire venir ce vin coûtait cher et cela témoigne de la grande richesse de Luern, voire de la Cité ou encore de l'Arvernie (Auvergne) de l'époque.
De telles pratiques, peut-être dans une moindre mesure, sont également observées dans le temple du plateau de Gergovie et à Gondole.
Un temple Gallo-Romain dédié à Mercure Dumias existe au sommet du Puy-de-Dôme. On ne sait pas si un temple Celtique existait auparavant à cet emplacement, mais il est probable que des cérémonies religieuses y étaient pratiquées, et peut-être même encore avant par les peuples de la Préhistoire. Les Romains latinisaient les lieux de cultes des Druides pour accroître leur emprise.

Organisation du Temps

Comme pour les Dieux on n'a pas de calendrier spécifique aux Arvernes, mais le calendrier de Coligny trouvé dans l'Ain et conservé à Lyon, daté du IIème siècle après J-C en caractères Latins et en langue Gauloise, révèle beaucoup de similitudes avec le calendrier médiéval pré-Chrétien Irlandais, et chose amusante la plupart des dates-clefs correspondent souvent à des fêtes du calendrier Catholique moderne, et de manière générale on va retrouver à peu près des équivalences dans toutes les anciennes cultures Indo-Européennes. Comme dans le calendrier Romain, il y a les jours fastes et les jours néfastes au regard des Dieux, les premiers étant propices au travail et à la politique, les seconds l'étant moins, alors on vénérerait plutôt les Divinités, se sont donc des jours fériés au sens religieux du terme.
Le calendrier Celtique se divise en deux périodes : une sombre qui démarre à Samonios (la Toussaint) et une lumineuse qui commence à Giamonios (1er Mai). Il s'agit d'un calendrier luni-solaire, c'est-à-dire qu'il tient compte à la fois des cycles des phases lunaires et des cycles solaires annuels.
Il y a douze mois de 29 à 30 jours, respectivement notés "anmatu" et "matu", avec deux mois supplémentaires de 30 jours.

Les dates des fêtes par rapport à notre calendrier solaire sont données à titre indicatif parce qu'elles variaient en raison des cycles lunaires, un peu comme notre actuelle Pâques tombant chaque année un jour différent.

Samonios : ou Samain. Il s'agirait en quelque sorte du commencement de l'année Celtique. Elle se situe aux alentours du 31 Octobre et du 1er Novembre, mois de Samonios en Gaulois, et correspond à notre Toussaint. C'est d'ailleurs le véritable ancêtre d'Halloween. Elle dure quatre jour et marque le passage de la saison claire à la saison sombre, donc la fin des activités militaires et des travaux agricoles. Le nom Samonios signifie "Réunion", il s'agit donc d'une fête communautaire avec banquets rituels dirigés par la classe sacerdotale. Elle dure une semaine, commençant trois jours avant la pleine lune de Novembre et s'achevant trois jours après. Cette semaine est considérée comme hors-Temps, comme si celui-ci était suspendu.
L'Univers est composé de plusieurs mondes qui rentrent en contact les uns avec les autres à des dates et périodes fixes. Samonios est le moment où le monde des morts rencontre celui des vivants, les esprits des défunts reviennent donc sur Terre, les points d'accès se situeraient dans les sources et les grottes. Mais si un humain arrive dans le monde des morts, il ne pourra plus revenir en arrière, car quelques heures là-bas correspondent à plusieurs siècles ici. Il est donc mort depuis longtemps. Pour éviter l'éventualité de mauvais coups d'esprits frappeurs ou revanchards, il est de mise de porter des costumes effrayants pour les éloigner et de faire des offrandes afin de les apaiser. La version commerciale moderne qu'est Halloween reprend un peu ce principe avec ses déguisements et ses « farces ou friandises ». Au début du XXème siècle en Bretagne, durant la nuit précédant la Toussaint, on laissait encore une bûche dans le feu et de la nourriture sur la table pour les Âmes des morts venues pour l'occasion.

Imbolc : 1er Février ou 1er Anagantios, ancêtre de la Chandeleur. Son nom signifie "Purification", ou "Lactation" car c'est la période où les mises bas du bétail et de fait les allaitements sont traditionnellement les plus nombreuses, ce qui la rapprocherait des Lupercales Romaines (fête des troupeaux). On ne sait pas grand chose de cette célébration Celtique, mais par rapprochement avec la fête Italique et la Chandeleur il est probable que cette fête soit liée à la fécondité et à l'abondance, ainsi qu'à la renaissance de la Nature. Il y a de fortes chances que l'on y mange des pâtisseries comme nous mangeons actuellement des crêpes. En Irlande cette fête était célébrée sous le patronage de la Déesse Brighid/Brigit, devenue Sainte Brigitte. Il devait y avoir la même chose en Gaule avec Bélisama ou d'autres Déesses de la lumière, remplacée plus tard par la Sainte Vierge.

Beltaine : 1er Mai ou 1er Giamonios, la fête de Bélénos, Dieu de la Lumière, littéralement les "Feux de Bélénos". Elle marque le début de la période estivale et la sortie de la saison sombre, et donc la reprise des activités guerrières et agraires. Les Druides allument de grands feux purificateurs entre lesquelles on fait passer les troupeaux pour les protéger de la maladie, et les jeunes couples sautent par-dessus les braises pour s'assurer la fertilité. Elle est liée à la plantation de l'Arbre de Mai, qui consistait à planter un arbre ou un poteau en Mai pour, encore une fois, s'assurer la fécondité.

Luginaissatis : ou Lugnasad, l'Assemblée de Lug, 1er Août ou 1er Elembivios. C'est une fête communautaire, la période des récoltes où les Puissants redistribuent les richesses, on règle les conflits, marie les jeunes couples, fait des jeux, de la musique, de la poésie, des banquets sous l'autorité des Druides. Elle porte le nom du Dieu souverain Lug.

Les Solstices sont fêtés par les Germains et les Romains, et sûrement de même pour les Équinoxes, et il n'y a pas de raison que les Celtes n'en fissent pas autant. Cela dit en l'absence de sources fiables je n'en parlerais pas.

Vie quotidienne (en Construction)

Les Celtes vivaient au rythme des saisons, des travaux agricoles et des fêtes religieuses, ce qui ne figure pas être une grosse différence avec les autres époques avant l'industrialisation massive de l'agriculture au cours des XIXème et XXème siècles. En effet le gros de la population est composée d'agriculteurs ou d'éleveurs, tout dépend de la zone géographique : cultures céréalières dans la plaine de la Limagne ou élevage de bovins et d'ovicaprins en haute montagne par exemple. Le reste de la population se compose des artisans, commerçants, guerriers, savants, religieux, nobles.

(Section en construction)

Organisation Militaire

Nous savons que la Noblesse est à la tête des armées, César les appelait les Equites, Chevaliers. Ils descendent souvent de ces chefs guerriers décrits par les auteurs antiques qui combattaient à cheval ou sur des chars de guerre à deux roues. Les fantassins peuvent avoir une origine sociale plus humble. Comme expliqué plus haut, au début de la Tène les Nobles mènent des armées qu'ils constituent eux-mêmes, et plus tard le manque d'effectifs face aux invasions rendra nécessaire une forme de mobilisation partielle des hommes capables de se battre, un peu comme un système de conscription. Le mercenariat aussi est beaucoup pratiqué dans l'Antiquité, et les Celtes excellent en la matière.

L'entraînement du soldat commençait entre 12 et 14 ans. On ne sait pas s'il se déroulait dans sa famille ou dans une famille amie comme chez les Chevaliers du Moyen-Âge, ou dans une fraternité de guerriers comme à Sparte. Sur les oppida il existe souvent d'importantes surfaces sans traces de bâtiments, les historiens imaginent qu'au moins une partie des entraînements se déroulaient ici. Les formations pour coordonner les fantassins avec les cavaliers sont attestées.

L'armement individuel reflète l'origine sociale de l'intéressé. Il n'y avait pas d'équipement réglementaire, la plupart faisant avec ce qu'il avait. Le forgeron est un cas hors-caste pourrait-on dire car il est capable de fabriquer une partie de son propre équipement sans avoir nécessairement les moyens d'acheter l'équivalent chez un confrère.

L'équipement défensif est selon les moyens, pour la tête on peut trouver des casques en fer rembourrés comme on peut trouver des bonnets de cuir ou de laine. Pour le corps, une cuirasse de métal ou de cuir, voire une cotte de mailles pour les plus riches. Cette dernière serait une invention Celtique, et le nombre impressionnant trouvés sur les terres Arvernes prouve encore une fois la prospérité de cette Confédération. Le bouclier oblong en bois recouvert de cuir peint cerclé de métal avec en son centre un umbo pour dévier les projectiles servait certes à protéger le soldat mais aussi à frapper l'adversaire, ainsi que de brancard, de « barque » pour traverser de petits cours d'eau ou de luges pour la neige.
A noter que d'anciennes sources mentionnent que parfois chez les Celtes y compris en Gaule, les premières lignes pouvaient être nues pour exhiber leurs corps et leur mépris de la mort, et plusieurs statues taillées par des peuples ennemis représentant des Guerriers ayant juste une épée et un torque sans aucun vêtement semblent le confirmer. Le combat torse nu, soit pour les mêmes motifs soit par manque de moyens pour acheter une armure (comment le savoir ?) semble fréquent.

L'arme offensive est souvent la lance avec la pointe et le talon en fer, de longueur variable, pouvant servir d'arme de jet. L'épée en fer ou « clatios » en langue Gauloise aussi est prisée, pouvant aller de 70 centimètres de longueur de lame et pointue pour le corps à corps jusqu'à 90 centimètres et arrondie pour la cavalerie. Le pommeau, qui peut être anthropomorphique, et la garde ornée de motifs ont une forme typiquement Celtique que l'on retrouve un peu partout sur l'aire Laténienne. Des poignards, coutelas et haches d'armes ont été retrouvés mais de manière beaucoup moins fréquentes.
En armes de jets nous avons donc la lance ou javelot, mais également aussi des pierres avec main ou fronde ainsi que des arcs. Il est important de noter que parmi les offrandes d'armes au début de la Tène on retrouve plutôt des armes de corps à corps tandis que dès le Ier siècle les armes de jets qui étaient peu utilisées à la guerre se révèlent de plus en plus nombreuses. A la base les machines de siège ne font pas partie de l'armement, mais pendant la guerre des Gaules les villes encerclées et canardées par les Romains avec de telles armes, comme Avaricum et Alésia ont réussies par observation à copier et fabriquer les leurs pour riposter depuis les places assiégées.

Les boucliers, casques, épées et fourreaux peuvent être décorés de motifs divers comme des animaux, des entrelacs, des esses ou des triskels par exemple.
Il existait bien évidemment des porte-étendards ainsi que des carnyxs, sorte de trompette très haute et longue à tête d'animal, comme un sanglier. Le but est autant d'impressionner l'ennemi que de sonner la charge.

La cavalerie pouvait représenter de 16 à 50% de l'effectif militaire par rapport aux fantassins, ce qui est énorme pour l'époque. Les poneys et chevaux variaient en taille de 1,08 à 1,51 mètre, selon le rang et la fonction du cavalier. Il existait une cavalerie lourde pour les chocs frontaux et une cavalerie légère pour les missions de reconnaissance, d'escorte, de harcèlement ou de prise de prisonniers et de déserteurs. Comme chez les Germains, le cavalier pouvait embarquer un voltigeur qui descendrait de cheval à un lieu prédéfini pour une mission précise.

Le soutient logistique était composé d'artisans vivant dans des quartiers spécialisés des villes et oppida, ainsi que d'agriculteurs, commerçants et autres intendants, ils fabriquaient et remplaçaient le matériel, approvisionnaient les troupes et le bétail et les suivaient en campagne. Peut-être leurs effectifs étaient-ils renforcés par la présence d'esclaves. Ce système n'était pas au point car les armées Celtiques ne pouvaient pas rester autonomes plus d'une semaine en déplacement, au-delà ils devaient prélever des denrées sur leur passage.
Il existait également un Génie pour faciliter le passage de l'armée et gênée celui des ennemis, en construisant ou détruisant des ponts, des pièges, des fortifications par exemple, peut-être est-il possible qu'il soit composé des mêmes artisans que cités ci-dessus.
Il n'y a pas mention de médecins sur le champ de bataille.
Les armées étaient déplacées avec des chariots, probablement tirés par des bovins, car le transport était semble-t'il relativement long, à hauteur de 20 kilomètres par jour pour les effectifs dépassant les 50 000 hommes, parfois moins en terrain très inhospitalier. La marche de nuit pouvait être pratiquée. Les bivouaques pour les haltes étaient probablement privilégiés par rapport aux tentes, avec juste les chariots en cercles autour en guise de fortifications.

 

17:51 | Tags : antiquité, celtes | Lien permanent | Commentaires (0)